Ce dimanche 15 novembre, sur les venteuses hauteurs
L’esprit enveloppé de brumeuses vapeurs,
Ma tête ne cesse de vagabonder….. planer
Emportée par les notes de musique
De ce concert magique.
Que d’images trottent dans ma tête
De mélodies dans mes oreilles
Et de souvenirs dans mon cœur.
Chanter en chœur de telles œuvres
N’est ce pas vivre une expérience – j’ose dire- intérieure ?
Le profane et le sacré
Avec art se sont entremêlés
Nous saisissant tout entier.
Oui, nous avons vibré à l’unisson
Car bien soudés, nous étions
Devant un public si chaleureux
Presque les larmes aux yeux …
Et … s’alternent : lenteur, profondeur
Virtuosité, impétuosité,
Allégro….. Andante
N’étions-nous pas saisis par la voix des solistes
Virevoltant sous les ogives ?
Soutenues par des organistes de talent
Tous deux passionnés, assurément.
Inna, ta voix tantôt douce ou enflammée
Nous élève et nous fait voyager
Dans ces contrées lointaines immenses
Où tes racines t’ont forgé un tel talent !
Oui, avec toi, on ne peut que progresser, grandir
C’est un tremplin pour l’avenir
Nous avons encore tant à offrir !
Guy de ta voix de stentor très nette
Tu as fait résonner les trompettes
Heureusement ! ce ne sont pas celles de Jéricho
Du chant de Josué dans « Canticorum Jubilo »
Dieu merci ! nos belles voûtes romanes
Ont bien résisté au drame !
Au « Gloria » sous tes doigts souples
La flûte légère égrenant des notes si douces
A fait vibrer notre être profond
Et libérer notre émotion …
Et Jacques, ta voix mélodieuse de bel canto
Entraîne le « con te Partiro »
Avec autant de bonheur,
Autant de chaleur.
Et merci pour le travail discret
De la vidéo si bien préparée.
Comment ne pas évoquer
Celui qui nous a inspirés ?
Vivaldi Baptista Giovanni
Virtuose en la belle cité de Venise…
Adulé, admiré
Aimant fêter
Menant vie tapageuse
Voire … scandaleuse.
On l’appelait le prêtre roux
Hélas ! Il finit anonyme et sans le sou
Mais son œuvre, quelle merveille !
Ne sera jamais en sommeil …
Allez ! Au travail !
Reprenons sans tarder notre entraînement
Dans une ambiance bon enfant
Attention ! Ni trop en avant ! Ni trop en arrière !
Aspirons bien le bon air
Soyons naturels et spontanés
Lâchons le stress, les ratés.
Et transmettons ces moments d’émotion
Sans esprit de compétition.
Bien sûr, je ne vais pas oublier
Notre maître de chœur, bien aimé… respecté.
(faut – il encore en ajouter ? )
N’avez- vous pas remarqué
Au fil du temps…
Que ses cheveux touffus, grisonnants
Evoquent une toison révélée
En œuvre d’art au musée,
D’un artiste passionné, bouillant
… célèbre allemand …
Avez- vous deviné ?
C’est Beethoven, en vérité !
Mais, nous allons te dire, une fois « Non ! » Michel
Nous ne voulons chanter trop tôt le « requiem »
Qui fait tant vibrer ton cœur !
Etre ensemble est un vrai bonheur
Alors, reste avec nous encore longtemps
(Sous nos applaudissements !)
Et comme l’a chanté Bocelli
Grand virtuose d’Italie
« Con te partiro »
« Grazie » Maestro !
Suzanne
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