lundi 25 février 2008

Chronique d'un moustique

J’avais élu au domicile bien chaud au creux d’une poutre de la salle du second étage du Colombier et je prenais des forces pour affronter l’été caniculaire. Oh surprise ! Mardi soir je vis mon refuge envahi par de curieux personnages, des être humains cependant, me sembla-t-il. Je tentai quelques attaques vibrionnantes vers de belles têtes chevelues mais vite repéré, je battis retraite sous le chaud soleil des lampes et décidai d’observer plus précisément cette curieuse espèce. Voici mes premières constatations :
Cette espèce particulière se dénomme choriste, obéit (quelquefois) à un chef à la chevelure argentée et se répartit en quatre classes.
-Les sopranes : les plus nombreuses. Relativement bavardes, elles ont le rire facile. Elles tentent d’attraper des notes élevées, sont rarement satisfaites d’elles-mêmes et le font savoir. Une partie de cette classe, les sopranes 2 sont particulièrement mobiles. Elles agitent leur bras afin de se faire repérer du chef qui parfois les aperçoit.
-Les altis : plutôt discrètes, le chef les compare à des religieuses, car elles chantent si sagement, mais je pense qu’elle cachent bien leur jeu. Parfois, elles grondent après des dièses, des bémols, des bécarres, je ne sais pas ce que sont ces petites bêtes mais elles leur posent de sérieux problèmes.
-Les ténors : très sérieux, le nez plongé dans les partitions, ils répètent, répètent, répètent au chef qu’il faut qu’ils répètent encore. Incontestablement, ils veulent travailler. Il faut bien dire qu’ils sont les moins nombreux et qu’ils ont parfois de drôles de choses à chanter.
-Les basses : ils n’ont rien à envier au tonnerre qui gronde quand ils entament un chant. D’ailleurs, souvent, ils rythment certains morceaux de « bam, bam, é, é, etc… » qui résonnent et font trembler et vibrer tous les minuscules habitants de cette salle et même quelques choristes. Entre deux chants, leur occupation favorite est de rire et faire rire leurs camarades.
Voilà, pour ma première observation. En conclusion, ils me paraissent plutôt sympathiques pour des êtres humains (au moins, ils ne sont pas munis de bombes insecticides) et leur étude pourrait être intéressante. J’ai cru comprendre qu’ils donnaient un concert bientôt à la salle Emile Robert, j’y vole derechef, pour poursuivre ma passionnante découverte.

Laurence

mercredi 20 février 2008

On avance...

... on avance, on avance ! (air connu !)
Il y avait un peu moins de monde ce mardi à la répétition: les vacances certainement ! Il faut se dire qu'à chaque jour suffit sa peine, mais qu'on fait des progrès dans ce qu'on croit connaître, dans ce qu'on pense acquis, dans ce qu'on jure savoir... Les chants qui semblent simples deviennent compliqués quand il faut les apprendre aux "p'tits nouveaux" ; on ne s'était pas aperçu de la difficulté d'une mesure ou d'une ligne de note ou des paroles sur le moment de notre apprentissage personnel. Et puis, il faut chanter avec les autres, et ça, c'est ce qui rend la tâche ardue, parfois malaisée... Chacun a sa place ; chacun à sa place, et l'oeuvre peut devenir agréable à entendre, "écoutable" par tout un chacun...
On verra cela se concrétiser dans les jours et mois qui viennent au cours des prochains concerts. Il suffit d'avoir confiance en soi ... et on chantera tout ce qu'on a en soi !
Cette gymnastique de la voix et de l'esprit du mardi soir, "moi j'ladore" (air connu ! encore...)
Jacques

dimanche 10 février 2008

Répétition du 9 février

Les gars... dans une langue improbable ! Les sons sont compressés à l'enregistrement par le camescope. Ce n'est pas très bon, hein !

Les filles... dans une histoire de bergère amoureuse !

La pause... avec ce qui reste de "crottes" en chocolat !

mardi 5 février 2008

Tiau piaisi...





... D’ETRE A TABLE !




C’est un nouveau chant à notre répertoire mais c’est aussi ce qu’ont ressenti les choristes et leurs conjoints qui se sont attablés chez JB dans la bonne ville de Saint-Pierre-du-Chemin samedi 2 février pour faire bombance, non point d’un gras jambon mais de mets délicieux bien présentés et bien concoctés. Tout en faisant la guerre bien sûr à quelques flacons !


Et croyez-vous qu’un choriste peut se taire même en mangeant ? Eh bien non ! Guy, de sa voix de stentor, a entonné une danse franco-russe, notre chef a glorifié les vieilles de notre pays (non, non, il n’y en pas à la chorale…) et s’est laissé aller à quelque morceau un peu …coquin ! Du côté des femmes, nos solistes étaient plus romantiques, allant même jusqu’à déclarer que tous les hommes sont des amours (ça reste quand même à prouver !). Heureusement, Ernest a sauvé l’honneur avec une oraison assez particulière, quand même.
Nous avons enfin tenté d’enchanter les oreilles de notre public restreint mais ô combien réceptif, à coup de chansons à boire et d’opéras ! Ah, la, la TIAU PLAISIR DE CHANTER.


Laurence